Lundi Sans Tabac à la Pharmacie

Ajoutée le 4 nov. 2016
Lundi Sans Tabac à la Pharmacie

Le tabagisme présente des risques quelles que soient la durée et la quantité fumée.

En France, le tabac tue environ 78 000 personnes chaque année. C’est la première cause de mortalité que l’on pourrait éviter. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt prématurément à cause du tabac, dont la moitié d’entre eux entre 35 et 69 ans.

 

Dans le cadre du mois sans tabac, et en partenariat avec la CHU de Bordeaux,

Nous vous proposons une rencontre avec une infirmière tabacologue,

Lundi 07 novembre 2016 de 10h à 16h

Pour vous aider dans votre démarche d'arret du tabac.

Les kits sont bien évidemment toujours disponobles à la pharmacie

 


Le test de Fagerström, permet de faire le point sur sa dépendance physique en six questions. On peut trouver ce test sur le site :www.tabac-info-service.fr ou en appellant le 3989

Qu’est-ce qu’on gagne à arrêter de fumer ?
L’arrêt du tabac, s’il est difficile, réserve souvent de bonnes surprises. Quelle que soit la quantité de tabac consommée et même si on a fumé très longtemps il n’est jamais trop tard pour arrêter et les premiers bénéfices de l’arrêt du tabac sont quasi immédiats.

20 minutes après la dernière cigarette : La pression sanguine et les pulsations du coeur redeviennent normalent.                                                                                 8 heures après la dernière cigarette : La quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié. L’oxygénation des cellules redevient normale.    
24 heures après la dernière cigarette : Le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà. Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée. Le corps ne contient plus de nicotine.
48 heures après la dernière cigarette : Le goût et l’odorat s’améliorent. Les terminaisons nerveuses du goût commencent à repousser.
72 heures après la dernière cigarette : Respirer devient plus facile. Les bronches commencent à se relâcher et on se sent plus énergique.
2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette : La toux et la fatigue diminuent. On récupèredu souffle. On marche plus facilement.
1 à 9 mois après la dernière cigarette : Les cellules des cils bronchiques repoussent. On est de moins en moins essoufflé.
1 an après la dernière cigarette : Le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non fumeur.
5 ans après la dernière cigarette : Le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
10 à 15 ans après la dernière cigarette : L’espérance de vie redevient identique à celledes personnes n’ayant jamais fumé.


Quels sont les risques liés au tabagisme ?
Les cancers : les goudrons contenus dans la fumée sont les principales substances responsables des cancers liés au tabagisme. Un cancer sur trois est dû au tabac.
Le plus fréquent est le cancer du poumon, dont 90 % des cas sont liés au tabagisme actif. Mais d’autres cancers sont également causés par le tabac : gorge, bouche, lèvres, pancréas, reins, vessie.

Le tabac est un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires :
- infarctus du myocarde ;
- accidents vasculaires cérébraux ;
- artérite des membres inférieurs ;
- hypertension artérielle.

La bronchite chronique et l’insuffisance respiratoire chronique sont essentiellement liées au tabagisme. Les troubles de l’érection sont plus fréquents chez les fumeurs car le tabac diminue le débit sanguin au niveau des organes sexuels.

Vers qui s’orienter pour arrêter de fumer ?
Les fumeurs disposent aujourd’hui, quand ils sont prêts, de moyens efficaces pour arrêter de fumer. Certains y parviennent seuls, d’autres ont besoin d’être accompagnés par leur médecin, leur pharmacien ou un tabacologue, spécialiste de l’aide à l’arrêt du tabac. Pour vous aider à arrêter de fumer, l’Assurance Maladie rembourse 150 euros par an les traitements par substituts nicotiniques prescrits par votre médecin. Les consultations d’aide à l’arrêt du tabac à l’hôpital coûtent environ 30 euros et sont remboursées par l’Assurance Maladie.


3 méthodes pour arrêter de fumer sont reconnues comme efficaces : les thérapies comportementales et cognitives (prise en charge psychologique qui aide le fumeur à modifier son comportement), les substituts nicotiniques, et les traitements qui agissent sur le système nerveux central (bupropion LP et varénicline).
D’autres méthodes comme l’utilisation de la cigarette électronique, l’hypnose ou encore l’acupuncture peuvent être utilisées par certains. Cependant, l’efficacité de ces méthodes n’est pas reconnue.

Les substituts nicotiniques sont-ils efficaces ?
Oui, ils augmentent de 50 à 70% les chances d’arrêt.* Sous forme de patchs, de gommes, de pastilles, d’inhaleur ou de spray buccal, ils permettent à l’organisme de recevoir la dose de nicotine à laquelle il était habitué avec la cigarette. La durée d’un traitement substitutif nicotinique est de trois à six mois selon les personnes. Il est important que le traitement soit bien dosé. Depuis janvier 2016, les médecins, les infirmiers, les chirurgiens-dentistes, les masseurs-kinésithérapeutes, les sages-femmes peuvent établir une ordonnance de substituts nicotiniques.

Que dire du bupropion LP et de la varénicline ?
Ces médicaments permettent d’aider le fumeur dans son arrêt en lui évitant de ressentir le manque lié au tabac. Ils ne peuvent être délivrés que sur ordonnance médicale, en raison de leurs précautions d’emploi et de possibles effets indésirables. Ces traitements peuvent être prescrits lorsque les autres traitements efficaces n’ont pas permis l’arrêt du tabac. Ils ne sont pas recommandés chez la femme enceinte ou qui allaite, ni chez le fumeur de moins de 18 ans. Ils ne permettent pas de bénéficier du forfait de 150 € de l’Assurance maladie.

La cigarette électronique
D’après les derniers travaux du Haut Conseil de la Santé Publique, la cigarette électronique peut constituer une aide pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac.
Si vous arrêtez totalement de fumer du tabac en utilisant à la place une cigarette électronique, vous réduisez les risques de développer des maladies graves, comme les cancers. Si vous utilisez une cigarette électronique et que vous continuez à fumer, même en ayant réduit votre consommation de tabac, le risque de développer des maladies liées au tabac persiste. Ce qu’il y a de mieux pour votre santé, c’est d’essayer d’arrêter totalement de fumer.
 

*Etudes avec participants suivis sur au moins 6 mois (Recommandations et argumentaires scientifiques de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé sur l’arrêt de la consommation de tabac).

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